Un premier envoi d'une dizaine de feuillets en hommage à un poète qui vous dit "ami". En réponse, une invitation de celui-ci à poursuivre jusqu'à l'obtention d'un triptyque. Un deuxième volet... puis plusieurs années d'oubli du projet, pour ce qui semblait être une autre voie de la recherche poétique. Un récent échange épistolaire au cours duquel le mentor s'enquiert de la version définitive du premier fascicule. Réaction première : " Vous remuez les feuilles mortes !", suivie de la découverte que tout le travail passé depuis n'avait été, à l'insu de son auteur, que la confection du panneau central d'un retable qui, s'il n'a ni donateur ni, a fortiori, de portrait de ce dernier, est cependant hanté par la présence tutélaire du poète.